Pour me donner un semblant de reconfort,je mettais sur moi sa chemise à rayures que j'aimais le voir porter et qu'il avait oublié dans le placard.
Fallait que je me fasse une raison.J'allai m'allonger,pesant de tout mon corps sur ce lit qui avait accueilli plus d'une fois mes larmes,mes émotions bref toutes ces choses que je vivais et qu'il m'était parfois impossible de m'en ouvrir ailleurs.
C'était la seule chose qui jusque là ne m'avait point lâché !ma seule vraie amie,ma confidente,mon souffre-douleur.Ces draps étaient si froids qu'on put deviner de suite qu'ils avaient été vidés cette nuit.J'avais preferé dormir sur le divan dans la chambre d'amie,et monsieur ,lui préférait étaler ses charmes ailleurs.Si sombre,si .........!je ne saurai trouver les mots .Plus de bras pour accueillir mes émotions,et mon envie d'être protegée.Plus ces lèvres qui savaient retrouver les miens avec une telle fougue!C'est alors que de temps à autres je me laissais aller à ces rêveries de ces moments de pleine complicité comme cette soirée ou,sa tête sur mes genoux ,mes mains la caressant ,je le regardais rire,s'ouvrant comme jamais !!Ou encore cet aprés midi ensemble,faisant la sieste ,ses bras autour de ma taille. Il était heureux avec moi. Comment en étions nous arrivés à ce stade ou tout à présent était réduit en miettes,me laissant d'amers souvenirs,de nostalgie?Un moment ,je prenais l'oreiller,le serrant tout contre moi pour y sentir son odeur .A présent,j'allai devoir continuer cette route seule!sans lui .On s'etait quittés sans faire cette promenade sur la corniche.
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