01/07/2010

C'était celui d'une autre.




Il m'avait impressionné et me rendait ce quelque chose de paternel que je cherchais .Des émotions,il m'en a donné et à chaque discussion,je me sentais encore plus encore attirée vers lui.Cela me brulait de l'interieur mais je ne pus que taire ce bouillonnement du fond de mon ame .

Son sourire,son regard encore plus me faisaient fondre .Et pourtant il était à une autre,appartenait le soir à une autre que lui même avait choisi pour toute sa vie.Il me l'avait signifié et je ne pus que m'y faire,sachant que jamais je ne pourrai attendre une chose de lui sinon une épaule de frére pour me consoler.D'amour et d'amitié comme le disait Céline,et pourtant je n'avais rien fait pour me passer de lui.Il restait comme accroché à ma vie,aucun moyen de lui échapper et pourtant je l'aimais.Tout me ramenait à lui et cela m'effrondait de le voir partir à chaque fois retrouver sa belle.Je me gardais de lui montrer mes émotions,de sourire alors qu'au fond,rage et amour se disputaient la place.

Un bon soir,j'avais coupé les ponts,j'ai changé de puce esperant ne plus avoir à le croiser.

Dimanche dernier pourtant,je le croisais à la plage,sa petite fille à la main,il me demandait pourquoi et je ne sus que dire.Je préférais le silence à cette confession.Et c'était mieux ainsi.






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